Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 décembre 1973 7 09 /12 /décembre /1973 15:41

29 août

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etat Major

 

 

 

 

 

 

Mitrailleuses

Le régiment se porte à 7 heures sur la position de repli de Larifontaine, tandis que le 5e régiment a pour mission de reprendre le col de la Chipote.

A cette date, le régiment ne compte plus que 22 officiers combattants et 2300 hommes de troupe

Le reste est tué, blessé ou disparu.

 Nouveau tableau de la Composition du corps des Officiers

Colonel

Blessé gravement le 20 août et fait prisonnier

Lt Colonel

Bordeaux Ct  le régiment

Major

Malafosse

Médecin Major

Dethève

Officier de détail

Mangin

Officier d'approvisionnement

Abéré _

Officier Service téléphonique

 «  passé à la 3e Cie

Officier porte drapeau

Foucart

 

1e section

Tué le 25 août

2e section

Blessé le 28 août

3e section

Tué le 28 août

 

1er Bataillon

Chef de Baton

Dussaulx

Capit. Adj Major

Blessé évacué le 26 août

Médecin

Disparu le 20 août

-d°- auxil.

Disparu le 20 août

 

1e Cie

Capitaine

Blessé le 28 août évacué

La compagnie commandée par un sergent major

Lieutenant

Blessé le 26 août évacué

s/ Lieutenant

Blessé le 21 août évacué

_ d°_ de R.

Passé porte drapeau

 

2e Cie

Capitaine

Tué le 25 août

 

Lieutenant

Blessé le 25 août

s/ Lieutenant

malade évacué

_ d°_ de R.

Herqué Ct  la Cie

 

3e Cie

Capitaine

Tué le 20 août

 

Lieutenant

Blessé le 20 août évacué

s/ Lieutenant

Blessé le 24 août évacué

_ d°_

Polidori  (Sce téléph) Ct  la Cie

 

4e Cie

Capitaine

Tué le 20 août

 

Lieutenant

Tué le 26 août

s/ Lieutenant

Wild Ct  la Cie

_ d°_ de R

malade évacué le 26 août

 

2e  Bataillon

Chef de Baton

Blessé le 28 août évacué

Capit. Adj Major

Lebègue Ct  du baton

Médecin

Astié

-d°- auxil.

Capéran

 

5e Cie

Capitaine

Blessé évacué le 20 août

 

Lieutenant

Blessé évacué le 26 août

s/ Lieutenant

Blessé évacué le 24 août

_ d°_ de R.

malade évacué

 

6e Cie

Capitaine

Tué le 23 août

 

Lieutenant

Tué le 26 août

s/ Lieutenant

Leblond Ct  la Cie

_ d°_ de R.

Tué le 26 août

 

7e Cie

Capitaine

Blessé évacué le 20 août

 

Lieutenant

Blessé évacué le 25 août

s/ Lieutenant

Métée Ct  la Cie

_ d°_

Blessé évacué le 20 août

 

8e Cie

Capitaine

Blessé gravement le 20 août évacué

 

Lieutenant

Perriolat blessé gravement garde le Ct  la Cie

s/ Lieutenant

Barailler

_ d°_ de R

Blessé évacué le 25 août

 

3e  Bataillon

Chef de Baton

Blessé évacué le 20 août

Capit. Adj Major

Scheer Ct  du baton

Médecin major

Disparu le 20 août

-d°- auxil.

Médecin major

Bareau venant du 2e Bon

 

9e Cie

Capitaine

Tué le 20 août

 

Lieutenant

Bazin

s/ Lieutenant

Julia

_ d°_ de R.

malade évacué le 24 août

 

10e Cie

Capitaine

Blessé évacué le 24 août

 

Lieutenant

Blessé évacué le 25 août

s/ Lieutenant

Blessé évacué le 25 août

_ d°_ de R.

Tué le 26 août

s/ Lieutenant

Séry Ct  la Cie

 

11e Cie

Capitaine

Cros

 

Lieutenant

Pailloux

s/ Lieutenant

Martin

_ d°_

Disparu le 20 août

 

12e Cie

Capitaine

Tué le 24 août

 

Lieutenant

Loustau

s/ Lieutenant

Petiot

_ d°_ de R

Passé à la 10e Cie

A 20 heures, le 6e  régiment reçoit un renfort de 3 officiers, 8 sergents, 16 caporaux et 199 hommes.

Ce renfort est ainsi réparti :

Le capitaine Guyon-Vernier à la 2e Cie

Le Lieutt de R. de Fouchimbert à la 1e Cie

Le Lieutenant Ferébloc à la 6e Cie

Les hommes et les gradés sont répartis entre le 1e et le 2e bataillons

Cantonnement à Larifontaine.

 

 

30 août

Le régiment occupe toujours la position de repli de Larifontaine

A 22 heures le 3e bataillon se porte au col de la Chipote (reste en réserve)

 

 

31 août

A 13 heures, le 6e régiment (1er et 3e batons) est envoyé au col de la Chipote relever le 5e Colonial. Les 1er et 3e bataillons s'installent aussitôt dans les tranchées à 2 ou 300 mètres des lignes ennemies, le 2e bataillon restant en réserve sur la route en arrière. Le tir de l'artillerie allemande atteint quelques tranchées, quelques tués et blessés dont le Capitaine Cros (tué), le dernier subsistant des capitaines venus de Lyon avec le régiment.

A 16 heures, les tranchées ouvrent sur l'ennemi un feu violent dans le but de permettre un mouvement de tournant aux troupes d'infanterie de notre droite. L'ennemi ne prend aucune offensive.

 

 

1er septembre

Après une matinée relativement calme, il reste dans nos lignes une colonne d'infanterie française qui, malgré une action brillante au Nord du col, avait du se replier devant des forces supérieures. Par suite d'une idée dont les résultats fut peu heureux, le commandant d'un des régiments de cette colonne voulant surprendre son monde fit sonner la charge qui fut ébauchée contre les tranchées allemandes.

Les troupes trop fatiguées ne répondaient pas à l'appel et il s'en suivit une retraite générale assez désordonnée où se trouvaient réunies pêle-mêle toutes les troupes qui avaient pris part à l'affaire.

Le 2e bataillon de son coté, qui était en réserve, avait du faire face au Nord, très vivement pressé par une colonne ennemie ; très nombreux tués et blessés dont encore six officiers.

Le 1er au soir, restent seuls à la Chipote le Lt Colonel et deux compagnies appuyées à 500 mètres environ en arrière par deux bataillons du 159e. Le capitaine Guyon-Vernier, venu de Lyon la veille avec un détachement de renfort est tué ce jour même. C'est au régiment qui ne comporte que 12 compagnies, le 13e commandant de compagnie qui disparaît.

 

 

2 septembre

Les troupes ralliées le 2 au matin reprennent stoïquement leur emplacement. La journée est relativement calme jusque vers 18 heures. Les allemands épuisés probablement par leurs pertes de la veille ne montrent aucun mordant. Mais le soir une forte colonne débouche brutalement de la direction de Ste Barbe et après avoir bousculé un bataillon du 5e régiment colonial, avec lequel nous nous relions à notre gauche, elle essaie de couper nos lignes et d'avancer jusqu'à la route de St Benoît. Le Lt Colonel n'a là à ce moment sous la main qu'un détachement de 1100 réservistes arrivés le matin même de Lyon, à peine encadrés. Devant l'imminence du péril, ils sont lancés en avant et réussissent à refouler l'adversaire jusqu'à la route sommière qui va d'Hertemeuche au Col. Les pertes sont encore sensibles. Le capitaine Jacquier, arrivé avec les renforts, est blessé ; un lieutenant tué, nombreux hommes tués ou blessés.

 

 

3 septembre

La forte reconnaissance allemande de la veille semblait augurer pour la journée d'une attaque en règle. Cette prévision se réalisa et dès 7 heures l'ennemi prenait contact. A partir de 11 heures, l'attaque se faisait à coup d'hommes ; ceux-ci se présentaient par endroits, malgré des pertes sensibles, colonnes par quatre devant nos fusils. Le commandant Dussaulx tombait d'une balle au front, il était remplacé dans son commandement de Baton et des tranchées au N. de la route par le capitaine Malafosse, blessé lui-même un ¼ d'heure après.

Vers midi quelques tranchées étaient enfoncées, les autres se trouvaient battues à revers ou d'enfilade et devaient être peu à peu évacuées. Nul doute cependant que si l'on avait eu des cadres, la résistance aurait été plus longue. Quoiqu'il en soit à 14 heures, à part quelques éléments qui résistaient âprement sur place, le régiment occupait une première position de repli, organisé au sud de la route à hauteur de la bifurcation des routes ancienne et nouvelle et la fusillade était toujours intense.

Vers 16 heures, la liaison était perdue à droite, elle était extrêmement précaire à gauche où elle n'était guère indiquée que par le son de la fusillade.

Les hommes sans cadres n'étaient plus qu'un troupeau. Les éléments restés sur place devaient se retirer vers le Haut des Chênes où avait lieu un premier ralliement.

Dans les combats des 31 août, 1er, 2 et 3 septembre nous avions 47 tués, 252 blessés, 305 disparus dont beaucoup certainement tués ou blessés et abandonnés au cours de la retraite ; sur ce nombre cinq officiers tués, 9 officiers blessés.

Le régiment avait quitté Lyon avec 63 officiers combattants et en avait reçu en deux fois, huit, au total : 71. Le 3 sept. au soir, il lui restait 15 officiers combattants. Le reste soit 79% était tué ou blessé.

Pour la troupe, l'effectif au départ de Lyon était de 3390 ; deux renforts successifs aurait dû le porter à 4740. Il était le 3 au soir de 1905 soit 60% de pertes.

Une troupe pareillement éprouvée semble mériter quelque indulgence, même pour le cas qui s'est malheureusement produit où elle n'aurait pas toujours pu mener à bien les missions qui lui avaient été confiées.

On peut affirmer que les cadres se sont sacrifiés et que, sans leur abnégation, l'histoire du régiment pendant ces journées, aurait été plus courte.

 

 

4 septembre

Après avoir passé la nuit à Fraispertuis, le régiment est rassemblé et les réservistes arrivés le 2 septembre sont incorporés dans les compagnies.

A 14 heures, suivant les ordres du Colonel Roulet commandant la brigade coloniale, le régiment devient réserve dans l'attaque par le 5e régiment de St Benoît et s'établit sur la crête de la Frase à l'Est de Jeanménil.

A 15 heures, il s'établit en réserve d'avant-postes, le 1er bataillon sur les hauteurs de Larifontaine, les 2 autres bataillons à la ferme du Haut de Chênes.

Pendant ce mouvement, violent bombardement des positions.

4 blessés - 2 disparus dans les hommes de troupe

 

 

5 septembre

Situation sans changement

Le  2e bataillon dans les tranchées à Larifontaine souffre particulièrement du bombardement.

Le 3e bataillon qui était en réserve à la ferme du haut de Chêne est envoyé à la Haye Banneau en réserve pour soutenir en cas d'attaque le 1er bataillon de Larifontaine.

Le 1er bataillon en réserve à la ferme du Haut des Chênes.

Pertes de la journée :

Hommes de troupe :    15 tués

                                   28 blessés

                                   125 disparus

 

 

 

6 septembre

Même mission et même situation

2 Cies du 3e bataillons remplacent dans les tranchées les Cies du bataillon de Larifontaine extenuées et démoralisées par le bombardement incessant de la veille

Pertes de la journée : Néant

 

 

7 septembre

Même mission, situation inchangée

Pertes de la journée :

                                   Hommes de troupe : 6 blessés

 

 

8 septembre

Situation inchangée

Pertes de la journée :

                                   Hommes de troupe : 7 blessés

Nominations à titre temporaire et pour la durée de la guerre à compter du 7 septembre

(ordre Gal n° 4 du 7 sept. du Gal  Ct le C.A. provisoire)

            Au grade de capitaine

                        Les lieutenants Loustau et Braun

            Au grade de lieutenant

                        Les s/ lieutenants Pailloux, Barailler, Wild

Par ordre n°  du Gal  Ct la 1ère division du C.A.P. en date du 5 sept. et pour compter de ladite date

            Au grade de sous-lieutenants

                        Le sergent major Rossé, le sergent Marchand,

                        les adjudants Gimonet, Régin, Fauvet

 

 

9 septembre

Situation inchangée

Des patrouilles du 6e régiment soutiennent à 10 heures l'attaque du bois d'Hertemeuche par le bataillon Durand du 5e colonial

Pertes de la journée : néant

 

 

10 septembre

Au matin : situation inchangée

L'après midi, bombardement du bois de la ferme du Haut des Chênes

A 17h.30 reconnaissance allemande poussée sur les tranchées du 169e régt d'infanterie (régt de liaison à droite) installées au moulin de Corbé.

Attaque repoussée

 

 

11 septembre

Situation inchangée

Pertes de la journée : néant

Effectif  du régiment à cette date :

            Officiers                      26

            Hommes de troupe      2037

 

 

12 septembre

Avance du corps d'armée provisoire sur Raon l'Etape

Le 6e régiment forme avec le 5e Colonial la colonne de gauche

Cantonnement du régiment à Thiaville où il arrive à 18 heures.

 

 

13 septembre

Cantonnement à Thiaville

Le  1er bataillon est dirigé sur Neufmaisons (9 kil. au N. de Raon l'Etape) pour y former réserve d'avant-postes

 

 

14 septembre

Cantonnement à Thiaville

Reconnaissance de positions défensives sur la rive gauche de la Moselle par des officiers du régiment

 

 

15 septembre

Cantonnement à Thiaville

Exécution de tranchées et organisation défensive de la rive gauche de la Moselle aux environs immédiat de Thiaville

 

 

16 septembre

Cantonnement à Thiaville

Le 2e bataillon est dirigé à 7 heures sur Pexonnes pour s'y établir en avant postes avec un bataillon du 5e Colonial

Le 3e bataillon, seul, reste à Thiaville et continue l'organisation défensive en cours

 

 

17 septembre

Situation du régiment sans changement sauf pour le 3e bataillon dont 2 compagnies vont cantonner à La Chapelle (1k.500 N.-O. de Thiaville)

 

 

18 septembre

Situation sans changement

Nominations au grade de s/ lieutenant à titre temporaire pour la durée de la guerre 

(ordre Gal du Gal  Ct la 1ère division du C.A.P. en date du 18 septembre)

            Les adjudants : Cayrou, Florentin, Henriot

            Les sergents majors : de Pinsun, Dechambe

            Les sergents : Puissachet, Le Formal, Molinier

 

 

19 septembre

Sans changement

Continuation de l'organisation défensive de Thiaville et de La Chapelle

 

 

20 septembre

Sans changement

Pertes du 2e bataillon (Pexonnes) dans la journée du 19 septembre : hommes de troupe : 11 blessés, 5 disparus

 

 

21 septembre

Le 3e bataillon relève le 1er Bon à Neufmaisons.

Le 1er bataillon cantonne à Thiaville où il arrive à 16 heures

Deux Cies du 2e bataillon rentrent de Pexonnes et cantonnent à La Chapelle

 

 

22 septembre

A 0h30, le régiment reçoit l'ordre de former avant-garde et arrière garde de la Brigade Coloniale dirigée sur Badonviller pour y occuper des positions face à l'ennemi signalé en nombre sur l'axe Badonviller-Celles

Le 1er bataillon à la côte 390 près de la Roche aux Corbeaux

Deux compagnies du 2e bataillon organisent des positions défensives à 2 kilom. N.-E.de Raon l'Etape sur le route Raon l'Etape-Neufmaisons. Les 2 autres Cies du 2e Bon  , restées à Pexonnes la veillent se trouvent légèrement aux prises avec l'ennemi.

Pertes de la journée :

            Officiers : s/ Lt Regis, légèrement blessé conserve son comt

            Hommes de troupe      2 blessés

                                               9 disparus

 

 

23 septembre

Situations et positions inchangées jusqu'à 15 heures. A ce moment, engagement de tout le front de la brigade sans résultat décisif.

La 2e Cie du 1er Bon  revient le soir cantonner à Neufmaisons.

 

 

24 septembre

Situation inchangée. Le front Pierre-Percée, Roche des Corbeaux, Fenneviller est toujours occupé par la brigade.

Dans la matinée, bombardement par l'artillerie allemande de Fenneviller, Pexonnes, Neufmaisons.

Suivant ordre du C.A. provisoire, la Brigade Coloniale est relevée de ce secteur et doit être dirigée sur un autre point.

Le 2e bataillon est dirigé sur Bru.

Les 3 compagnies du 1er bataillon en position à la Roche des Corbeaux sont remplacées par des Cies du 97e régt d'infanterie.

Le capitaine Huard victime d'un léger accident est évacué et remplacé dans le commandant du 1er bataillon par le capitaine Braun.

A 21 heures, les 1er et 3e bataillons partent cantonner à La Neuveville (Raon l'Etape).

Arrivée au cantonnement à 23 heures 30.

 

 

25 septembre

A 2h20 du matin l'ordre est reçu de diriger immédiatement le régiment sur Thaon les Vosges où il doit s'y embarquer à 13 h. Ordre transmis au 2e Bon à Bru.

Départ des 1er et 3e bataillons de Neufmaisons à 4 heures.

Arrivée à Thaon les Vosges à 16 heures 30 après une marche très dure de 50 kilom.

L'embarquement du régiment est reporté au lendemain matin. Cantonnement à Thaon les Vosges.

A 19 heures, le 3e bataillon reçoit directement du Q.G. du C. d'A. provisoire à Rambervillers l'ordre de passer au repos la journée du 26 sept. à Thaon et de se rendre le 27 sept. à St Gorgon se mettre à la disposition du C.A. prov. avec un bataillon du 5e Colonial.

 

 

26 septembre

Départ des 1er et 2e bataillons

                        2e Bon  par le train de 2h.24

                        1er Bon  et E.M. par le train de 8h.24

Arrivée à Toul 2e Bon  à 15h.30

                        1er Bon  à 16h.30

Cantonnement des deux bataillons à Lucey

 

 

27 septembre

A 2 h. 40, le régiment reçoit l'ordre du colonel Marchand, Ct  la Brigade de se rendre à Gironville sans délai.

Départ du régiment à 3 h. 30

Arrivée à Gironville à 9 heures

A ce moment l'ordre est donné au Lt Colonel de se porter à l'attaque du village de Loupmont par la côte 253 avec un bataillon, l'autre bataillon restant à la disposition du colonel Comt  la Brigade

Le 1er bataillon est désigné pour mener l'attaque et arrive à la lisière du bois de Besambois [Besombois] et Saulcy à 12h30.

A ce moment, le 2e bataillon est remis à la disposition du Lt Colonel et l'attaque du village de Loupmont commence, appuyée à gauche par le 5e Colonial qui a pour objectif Apremont, à droit par des chasseurs cyclistes et un bataillon du 157e régt d'infanterie.

En raison de la fusillade intense qui part des hauteurs de Le Mont, du village de Loupmont et du bois de Géréchamp, le bataillon est arrêté à la nuit à 200 mètres du village et se retranche.

A 20 heures, l'attaque du village reprend mais sans succès.

La nuit se passe sans incident, le 1er bataillon couchant sur ses positions.

 

 

28 septembre

A 3 heures du matin, l'ordre est donné de reprendre l'attaque.

3 compagnies se portent à l'attaque de la partie ouest du village, soutenues par les feux de 2 compagnies en arrière.

Les compagnies se heurtent à des maisons crénelées d'où part une fusillade très intense et l'attaque échoue de nouveau.

Les hommes regagnent les tranchées, s'y terrent et y passe la journée.

Ces trois attaques consécutives ont couté au régiment de grosses pertes : un chef de bataillon blessé, 3 sous lieutenants tués, 3 sous-lieutenants blessés

Hommes de troupes : 23 tués, 168 blessés, 90 disparus.

A la nuit, sur ordre de la brigade, les compagnies de 1ère ligne du 1er baton  et les 7e et 8e Cies  du 2e Bon  regagnent le bois de Besombois.

Deux compagnies seulement occupent en avant les tranchées de la côte 253.

Partager cet article
Repost0

commentaires